Depuis presque un mois nous dormions bien. 30 nuits au sommeil légèrement perturbé par quelques cauchemars, quelques pertes de tétines et une ou deux fringales.
30 soirées à pouvoir faire autre chose qu’endormir un bébé sur le canapé (quand ce n’était pas deux bébés sur le canapé). Dîner tranquillement en écoutant de la musique et en ayant des conversations d’adulte et sans essuyer deux bouches dégoulinantes de purée, regarder un film en se gavant de chocolat, bloguer tranquillement en se gavant de chocolat, se faire les ongles en se gavant de chocolat avec l’aide d’une tierce personne.. Nous avons donc pu bénéficier d’un mois de parentalité épanouie sans microbes, avec des bébés heureux d’aller au lit, sans pleurs ni multiples retours dans le salon ou à table avec nous pour se gaver de fromage.
Et depuis vendredi soir, retour des réveils vers 23h30, avec tétée pour Twin2 et biberon pour Twin1. Puis nuit de couple sur le déclin, moi dans le lit avec bébé glouton collé au sein et Chéri dans le canapé avec Amel qui ne veut pas rester allongée. 3 nuits de suite le même cirque. Auxquelles il faut ajouter cette fois un grand garçon qui tousse et qui a mal à la gorge parce qu’il tousse et qui veut donc dormir avec nous parce qu’il a peur comme il a mal à la gorge parce qu’il tousse. Tout le monde suit ?
L’idée du lit «King Size» fait son chemin dans nos têtes (surtout entre 2h et 4h30) et nous rêvons à nouveau de commencer la nuit à deux et de la finir sans additif juvénile. Nous connaissons un peu nos enfants maintenant pour comprendre que quand ils font ça c’est qu’ils sont malades. En fait, il y en a un qui comprend plus vite que l’autre dans notre couple, et une fois n’est pas coutume, c’est monsieur qui récolte les lauriers. Il insiste pour prendre un rendez vous chez la pédiatre, auquel je réponds inlassablement «Mais non c’est juste un rhume, ils n’ont pas de fièvre en plus !». Ce n’est pas comme si on n’était pas déjà passé à côté de deux otites et d’une bronchiolite. Cette fois encore, il a insisté puis pris rendez-vous. Et il a bien fait comme à chaque fois (oui oui il lit aussi le blog, petit passage de brosse à reluire…). Verdict : double otite pour Amel + conjonctivite et grosse otite à droite pour Isaq + conjonctivite. «Oui oui, il y a des enfants qui ont des otites sans fièvre», dixit la pédiatre. Ce sont donc nos enfants qui font ça, super pratique n’est-ce-pas ?
Je n’ai pas le souvenir qu’Adil ait été autant malade tout petit. Pourtant il allait en crèche. On l’a entendu le laïus «Oh vous verrez en crèche il va tout se choper, il sera tout le temps malade.» Et bien pas tant que ça finalement. Il a eu 3 otites (j’ai vérifié dans le carnet), 4 laryngites, plusieurs conjonctivites, la varicelle, un pied/main/bouche, une mini gastro. Alors oui, entre octobre et mars il avait tout le temps le nez qui coulait, une toux régulièrement présente mais hormis ça, ça allait.
Il a été moins malade en collectivité que nos petits derniers qui restent à la maison. Je ne peux pas penser que c’est pendant l’heure qu’ils passent le mardi au relais des assistantes maternelles qu’ils se chopent tous ces virus qui ne leur laissent que peu de répit depuis quelques mois.
Est-ce-que c’est possible qu’Adil rapporte des microbes de l’école, sans déclarer de maladie et les contamine par la suite ? Je m’interroge vraiment sur ces différences entre eux et sur leur résistance aux maladies des enfants.
Une chose est sûre, c’est que nous attendons le printemps, les beaux jours et le soleil avec beaucoup d’impatience.
Edit no panic : ce sont les gouttes pour soigner la conjonctivite qui donnent ce résultat, on a «légèrement» débordé…