En juillet ça fera 10 ans que je n’ai pas donné mon sang. 10 ans pendant lesquels j’ai eu plusieurs bonnes «excuses» pour ne pas donner. En essai bébé, enceinte, jeune maman allaitante, jeune maman contaminée par son bébé et les maladies de la crèche, à nouveau enceinte, maman de jumeaux fatiguée, maman allaitante sur la durée. Il y a bien une ou deux périodes où j’aurais pu aller donner mais j’avoue que très égoïstement j’ai préféré penser à autre chose à ces moments là.
J’ai des souvenirs de mon Papa donnant son sang régulièrement, souvent le centre de dons où il allait l’appelait pour qu’il vienne, il a un groupe rare et un sang intéressant apparemment. Une fois je l’ai accompagné et j’avais été surprise de la rapidité du don, je me faisais toute une montage de cette affaire. En 10 minutes c’était plié. Une fois majeure, et étudiante à l’IUT, j’ai fait mon premier don lors d’une campagne de don à l’école. C’était un peu le challenge, on voulait tous donner notre sang, et on se demandait laquelle aller tomber dans les pommes la première. Point de malaise pour notre bande de copines et une surprise à l’arrivée, je suis du même groupe sanguin que mon Papa et on va me demander si je peux donner régulièrement. Ce que je vais faire pendant plusieurs années.
Il y a plusieurs types de dons :
- Le don de sang total
On prélève entre 400 et 500 ml de sang, en fonction du volume sanguin du donneur. Une femme peut donner son sang 4 fois par an, un homme 6 fois, en respectant un délai d’au moins 8 semaines entre chaque don. Les donneurs de groupe O, dits « donneurs universels », sont particulièrement recherchés car leur sang peut être transfusé à un très grand nombre de patients - Le don de plaquettes
Le sang prélevé est séparé en ses différents composants. Les plaquettes sont alors collectées dans une poche pouvant contenir jusqu’à 650 ml, soit environ 6 fois plus que lors d’un don de sang total. Ainsi, un seul don permet de répondre aux besoins d’un malade ! Les plaquettes ne se conservent que 5 jours : pour faire face aux besoins, des dons réguliers sont donc indispensables. On peut donner ses plaquettes jusqu’à 12 fois par an, en respectant un intervalle d’au moins 4 semaines. - Le don de plasma
Le procédé est similaire au don de plaquettes. On prélève jusqu’à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Les dons de plasma des donneurs du groupe AB, donneur de plasma universel, et du groupe B, sont particulièrement recherchés. On peut donner son plasma toutes les 2 semaines, dans une limite de 24 fois par an.
Plus d’informations sur le site de l’EFS.
J’ai essayé de donner mes plaquettes une fois mais je n’en avais pas assez le jour du don donc je me suis contentée de don de sang total. À chaque fois, c’était un plaisir de donner, les personnes du centre où j’allais étaient gentilles et très reconnaissantes. J’ai eu une seule mauvaise expérience au cours d’un don dans une antenne mobile sur mon lieu de travail. Une infirmière qui nous a un peu loupées au moment du prélèvement et j’étais ressortie de là avec l’idée de ne pas redonner de si tôt. Une autre fois, on m’avait demandé de revenir faire un prélèvement car les résultats étaient en dessous de la normale concernant l’hématocrite. Après une seconde analyse, tout était rentré dans l’ordre.
J’ai essayé de donner à nouveau la semaine dernière. Je m’étais renseignée avant sur le fait de donner son sang en allaitant bébé, sur le site de l’EFS ils disent cela :
JE SUIS ENCEINTE, PUIS-JE DONNER MON SANG ?
Les femmes enceintes ne peuvent pas donner leur sang afin d’éviter tout risque d’anémie. Mais 6 mois après l’accouchement, le don de sang est possible, y compris pour les femmes qui allaitent.