Avec les enfants, tout est question de phases.
Il y a eu la phase On tète souvent et beaucoup (et souvent) qui s’est terminée au bout de neuf mois pour Amel et vingt-trois mois pour Isaq.
Il y a eu la phase Tiens si on décidait de ne plus nous endormir le soir puis de finir notre nuit dans le lit des parents, elle est fort heureusement terminée depuis que nous avons fait le nécessaire.
Il y a eu la phase On vide la baignoire parce que la tête de Maman quand elle découvre la salle de bain inondée elle est trop drôle ! Terminée, maintenant ils prennent des douches.
Il y a eu la phase On mâchouille les tétines jusqu’à les percer, elle est terminée et on a racheté des tétines alors qu’on avait juré le contraire.
Il y a eu la phase Tiens, comme c’était plutôt marrant la première fois, si on recommençait à ne plus dormir, phase passée et surmontée.
Il y a eu la phase Je crache partout, sur la table, sur les vitres, sur les gens dans la rue pour Isaq, elle est terminée et nous en sommes ravis, les gens dans la rue aussi.
Depuis quelques jours, c’est le retour de la phase Non pas dodo ! Les couchers sont problématiques, ils se relèvent le soir, ne veulent pas rester dans leur chambre et essayent de défoncer la porte tambourinent contre la porte jusqu’à ce qu’on ouvre pour un énième bisou, un autre câlin, une tentative de passage sur le pot ou un remplissage de biberon d’eau.
Puis une fois la nuit bien entamée, ils viennent à tour de rôle se réfugier dans notre lit, comme au bon vieux temps que nous ne trouvions pas si bon que ça à l’époque. On a un peu laissé trainer, ils ont été malades, on a été fatigués, on a cédé et nos nuits sont redevenues plus fatigantes que nos journées.
Certains soirs, il nous fut difficile de ne pas s’énerver. Pourtant nous savons très bien que si nous sommes énervés ça ne fonctionnera pas. Nous avons maintenant la méthode pour laisser tout le monde s’endormir sereinement, dans la calme et la quiétude que méritent les enfants pour passer de douces nuits. Mais il semblait qu’un nouveau paramètre était entré en jeu : la peur du noir.
Plusieurs fois, Isaq a allumé la lumière de la chambre, ce qui lui permettait de s’endormir enfin et de se rendormir tout seul paisiblement. Mais qui réveillait sa soeur assez souvent. Car Amel, au début, nous voulait pas de la lumière et préfèrait la pénombre pour s’endormir. Super simple cette affaire !
Il était donc grand temps de tester les veilleuses Haba (reçues lors des portes ouvertes de l’agence Toscanne). Parfait, nous en avons deux : le modèle jardin féerique (rose) et le modèle dragon bonne nuit (vert). Ces veilleuses se branchent sur les prises et diffusent au plafond (ou à l’endroit que vous voulez) une série de dessins plus mignons les uns que les autres. Elle s’allume automatiquement dans l’obscurité grâce à un capteur et peut s’orienter dans tous les sens car elle pivote quasiment à 360°. Six motifs sont proposés et pour changer c’est très simple, il y a une petite molette à tourner et le tour est joué. La veilleuse est aussi allumée quand elle est branchée et diffuse une lueur douce et harmonieuse, qui permet aux enfants de se repérer dans leur espace.
Depuis que nous les avons branchées, leurs nuits se passent mieux. Elles éclairent suffisamment pour offrir à Isaq de quoi le rassurer sans réveiller Amel. Ils trouvent les dessins tout à fait à leur gout et la variété des illustrations permet de proposer un modèle différent soir après soir. C’est surtout la nuit que nous avons noté une amélioration grâce aux veilleuses. Pour l’endormissement nous avons encore tâtonné quelques soirs avant de découvrir qu’en laissant la porte ouverte, Isaq ne se mettait plus en colère et ne réclamait pas qu’on reste à côté de lui. Il nous entend nous affairer à côté, bercé par les bruits de la radio que nous écoutons, de la vaisselle que nous rangeons ou des 74 petits pois, lentilles, grains de riz que nous ramassons à chaque repas avec le balai. Et chose étonnante, eux qui d’habitude se font un malin plaisir de toucher à tout (surtout ce que nous ne voulons pas qu’ils touchent), ne s’aventurent pas à débrancher les veilleuses ou à les faire pivoter. Ils ne font que s’exclamer « Ohhhh, beauuuuuux ! » en tournant leurs petits yeux vers le plafond.
Mission bien remplie pour ces petites veilleuses que vous trouverez dans de nombreuses boutiques de puériculture ou en boutiques en ligne. Prix moyen constaté entre 15 et 20 euros.
Et chez vous, comment s’endorment vos petits ? Lumière allumée, veilleuses branchées, porte ouverte ou noir complet ?
Produits offerts, merci Haba et Toscanne.