Comme les journées passent vite et sont bien remplies. Il ne reste que peu de temps pour les loisirs d’avant. Du coup, le blog est un peu à l’abandon. Les bébés ont un mois. Un mois que nous n’avons quasiment pas vu passer.
Tout le monde va bien. Les petits grandissent et grossissent. J’avais oublié que la prise de poids était angoissante. Mangent ils assez ? Mon lait est il bon ? Nous devons compléter les tétées pour Isaq, vu son petit poids. Du coup il prend des biberons de lait pour prématurés. J’aimerais aller le plus loin possible dans l’allaitement. J’avais oublié à quel point j’aimais ça.
Nous sommes un peu fatigués. J’avais oublié que les nuits raccourcies pouvaient être aussi épuisantes. Les petits dorment plutôt bien. Ils se réveillent chacun une fois ou deux pendant la nuit, ils se rendorment (en général) assez rapidement. Mais, ils ne se réveillent pas en même temps. Donc quand l’un se rendort, nous faisons de même et bien souvent, 30 minutes ou 1 heure plus tard, le deuxième se réveille. Ouch, ça pique un peu…
Nous ne mangeons pas toujours à table, bien souvent nous pique niquons d’ailleurs. J’avais oublié comme la préparation des repas passait au second plan quand la journée est occupée à autre chose. Surtout que Monsieur rentre du travail vers 19h/20h, donc le repas est bien souvent prêt à cette heure là, et Adil a quelque fois mangé. Quand tout se goupille bien, j’arrive à préparer un repas complet avant 16h, heure à laquelle je vais chercher le grand à l’école.
Je ne repasse plus les vêtements. Au rythme d’une voir deux lessives par jour, impossible. J’avais oublié le nombre de changes qu’il faut pour un bébé, alors quand deux bébés ont des fuites coup sur coup, la panière de linge déborde vite.
Nous recevons plus que nous visitons. J’avais oublié tout ce qu’il faut emporter avec un nourrisson, ne serait ce que pour une petite sortie d’une après midi. De toute façon la voiture est trop petite. La nouvelle est commandée. Nous pourrons voyager un peu bientôt. Et je ne serai plus assise sur une fesse, coincée entre le siège auto du grand et le cosy de la petite, sur la banquette arrière de la voiture (où j’ai bien vite mal au cœur).
Nous aimons rester tous les 5 à la maison. Je n’avais pas oublié à quel point on est heureux quand on a nos bébés avec nous, en bonne santé. Je n’avais pas oublié à quel point le cœur d’une maman peut déborder d’amour pour ses enfants. Je n’avais pas oublié non plus comme la fatigue s’envole aux premiers sourires d’un bébé et quand ils plongent leurs yeux dans les miens.
Adil est ravi ! Tout le monde apporte des cadeaux aux bébés, et il en reçoit un à chaque fois aussi. C’est vraiment trop chouette d’être grand frère !!