Dans chaque petite chose il y a un ange

le blog de Nins

Série – Ma semaine en Instagram – Semaine 40

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Déjà quarante semaines de passées dans cette année qui file à toute allure. Weekend passé au travail pour ma part, donc pas de cafard du dimanche soir. Une semaine plutôt riche, en activité avec les enfants et sur le blog. Dans quinze jours les enfants seront en vacances, youpi ! Place aux images de la semaine…

insta40_1Nous étions encore en septembre lundi dernier mais le ciel avec déjà des airs d’Octobre Rose.

insta40_3Les repas du soir qui se passent dans le calme, quel bonheur !

insta40_2Mercredi j’ai passé un très bon moment à l’avant-première du film Hotel Transylvanie 2, je vous en parlais ici.

insta40_4Vendredi j’avais sport avec les CP, je vous le racontais ici.

insta40_5Ce matin au petit déjeuner c’était café, crêpes et pâte à tartiner Alter Éco. #Miam

insta40_6Et quand Maman rentre du travail, on fait les fous !

J’espère que vous avez passé une bonne semaine, comme nous. Et que vous êtes épargnés par tous les vilains virus qui rodent ces derniers temps. On se retrouve dimanche prochain !

T’es la Maman de qui ?

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C’est encore par cette question que j’ai été accueillie à l’école. J’ai participé à une sortie avec la classe de mon fils. Une petite sortie, il s’agissait seulement de se rendre au stade de notre ville, à dix minutes à pied de l’école. Et on peut aisément comprendre que la maitresse demande du renfort pour la sortie sport hebdomadaire.

26 élèves, de six ans en moyenne. 26 paires de jambes, 52 baskets neuves prêtes à fouler bitumes et piste d’athlétisme. 26 bouches avides de raconter exploits ou bêtises. Et une seule maitresse pour encadrer tout ce petit monde.

Après avoir répondu à la fameuse question, nous sommes partis, en rang deux par deux main dans la main. Ce qui est bien avec les enfants de CP, c’est qu’ils sont encore assez petits pour tenir fièrement la main de leur Maman ou de leur Papa, dans la rue et même devant les copains d’école. C’est durant le trajet école-stade que j’ai appris beaucoup de choses sur les jeunes de maintenant. Saviez-vous qu’un simple haussement de sourcil signifiait «Tu veux sortir avec moi ?» Oui, oui, à 6 ans ça commence. Il y a aussi le «Hey Baby !» qu’on dit à l’autre quand on est amoureux mais ils n’étaient pas tous d’accord sur ce point. Je crois que la Petite Souris est sacrément endettée avec les enfants de CP car le sourire semi-édenté est légion. Le jogging reprend peu à peu le pas sur le legging et pour les coloris automne 2015 on note une montée en flèche du fuchsia chez les demoiselles et du bleu marine chez les messieurs. La directrice de l’école essaye comme chaque année de piéger enfants et parents en mélangeant les paires de jumeaux qu’on a mis plusieurs mois à différencier l’année précédente. Ils et elles perdent les mêmes dents en même temps pour corser le jeu du qui-est-qui. Après un très goulayant « Madame le vomi il est remonté dans ma gorge beurk », nous arrivâmes au stade sous un soleil radieux.

epsQuelques minutes de préparation plus tard (pipi, boire au robinet, retirer son haut de survêtement, vider les poches car «Non Stanley tu ne cours pas avec des billes dans tes poches !») les enfants étaient prêts pour leurs deux tours de stade en guise d’échauffement. Certains démarrent au quart de tour, doublent tout le monde et arrivent déjà bien essouflés. D’autres s’échauffent en papotant. Il y a ceux qui courent les mains dans les poches, du début à la fin. Et les plus coquins coupent en traversant le terrain de foot. Et il y a les rapporteurs qui racontent tout ça à la maitresse. S’ensuivent des longueurs genoux haut / talons-fesses / pas chassés. Place à la pause pipi-boisson-enlève ton survetement t’es toute rouge-on soigne les bobos et c’est reparti pour une séance de lancer de poids plume (une petite fusée en mousse toute mimi même si on dirait un missile). On ramasse les fusées, les plots, on boit un coup et c’est reparti pour le trajet en sens inverse.

Sur le chemin du retour, la maitresse et deux enfants m’ont demandé «Adil, il est tout le temps sage comme ça ?» et «Mais pourquoi Adil il est tout le temps sage ?». Je n’ai pas la réponse, mais merci de poser la question que je prends comme un très beau compliment. Le trajet stade-école s’est fait plus rapidement que l’aller. Quelques sorties du rang, trois crottes de chien évitées, quatorze voitures dépoussiérées (Mais pourquoi les enfants marchent-ils toujours en se frottant aux murs ou aux voitures ?? #Mystère), une basket déchaussée, une gentille bagarre pour savoir qui tiendrait ma main, quelques «Allez les enfants» et toujours le soleil chaud pour accompagner nos petits sportifs en herbe.

C’est en passant un peu de temps comme ça avec les classes que je me rends compte que les instituteurs ont un travail de titans. Respect.

À lire aussi – L’an dernier j’avais accompagné la classe pour une sortie piscine rigolote.

Hotel Transylvanie 2, même pas peur !

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transyl1Le mercredi c’est la journée des enfants, c’est bien connu ! Mais c’est aussi la journée du sport pour mon fiston. C’est donc avec mon petit voisin que je me suis rendue ce mercredi à l’avant-première du film Hotel Transylvanie 2 au Gaumont Opéra de Paris. Avant la projection du film, en 3D s’il vous plait, nous avons participé à un atelier de décoration de biscuits sur le thème des monstres bien évidement. Cet atelier était organisé avec la pâtisserie Chez Bogato, qui, comme son nom l’indique clairement, propose de beaux gâteaux. Faites comme moi, perdez vous sur ce site merveilleux, n’ayez pas honte de baver (comme moi) devant ces merveilles sucrées et colorées, c’est tout simplement un régal pour les yeux.

transyl2Nous avons enfilé nos tabliers et étions prêts à préparer deux sortes de monstres sur biscuits : un vilain méchant aux dents longues et un loup garou. Nous avons utilisé des cookies aux pépites de chocolat et aux noix de décan (Succulent ! Bah quoi ? J’ai été obligée de gouter on en a pris un et il s’est cassé entre nos mains) et des sablés au chocolat en forme de tête de loup. Pour la décoration, de la glace royale (un glaçage à base de sucre glace et d’eau et des colorants alimentaires), des chamallows, du Nutella et des billes de transyl5chocolats. Aidés par des assistantes pâtissières de choc, vous avons appris à fabriquer puis à utiliser un cornet à glacer. Eh beh c’est un métier ! Entre le cornet qui a un trou trop gros, le glaçage qui s’échappe par le haut parce qu’on appuie au mauvais endroit, en en avait un peu plein les mains. Mais le résultat est assez réussi, vous ne trouvez pas ?

transyl3Nous avons ensuite laissé nos créations se reposer (et sécher) pendant que nous chaussions nos superbes lunettes 3D à l’effigie du film. Bien installés dans une salle agréable, nous avons découvert le dernier né des studios Sony Pictures. Voulez-vous le pitch ?

Le Conte Dracula est toujours le gérant de l’Hotel Transylvanie mais beaucoup de choses ont changé : il est devenu gentil avec les humains et surtout avec son gendre. Après le mariage de sa fille Mavis avec Johnny, il devient grand père d’un adorable petit garçon à la chevelure indomptable : Dennis. Petit vampire ou petit humain, tout le monde se pose la question, mais tant que l’enfant n’a pas eu 5 ans, impossible de savoir. Le Conte Dracula a beau dire, il aimerait quand même que son petit-fils soit un vampire et c’est ce qu’il va tenter de vérifier en profitant de l’absence des parents. Avec tous ses amis, plus monstrueux les uns que les autres, il va profiter d’en avoir la garde pour vérifier si les canines de Dennis sont assez longues pour être un vampire…

Notre avis :

Je ne suis pas encore très habituée à la 3D, en tant que maman de jeunes enfants, vous vous doutez bien que je vais au cinéma extrêmement rarement voire jamais. Je suis donc à chaque fois (ça fait seulement 3 films que je vois en 3D) estomaquée par cette prouesse technique. Chauves-souris et monstres dégoulinants semblent à portée de main, c’est fabuleux.
L’histoire est bien ficelée, même quand on n’a pas vu le premier épisode. On comprend très vite qui sont les personnages et quel rôle ils ont dans l’histoire. Comme souvent dans les dessins animés, on trouve deux sens de lecture, un pour les enfants, un pour les parents et c’est vraiment drôle. J’avais peur que mon petit invité soit effrayé par ces monstres qui parfois se mettent en colère et en deviennent terrifiants mais non, il n’a eu la frousse à aucun moment.
Je ne vais, bien sur pas vous révéler la fin du film mais elle est excellente, surprenante et effrayante comme il faut.
Un bon moment en famille, recommandé aux enfants à partir de 6 ans (Mon petit voisin a 4 ans et demi, il a beaucoup aimé et n’a pas eu peur).

Hôtel Transylavnie 2 sort en salles le 7 octobre 2015 ! Vous pouvez vous rendre sur la page Facebook du film pour découvrir l’univers de cet excellent dessin animé.

Enfin, après le film, nous sommes retournés retrouver nos créations et là un magnifique gâteau nous attendait. Le même gâteau que dans le film, quand Dennis fête son premier anniversaire et souffle sa première bougie. Impressionnant !!

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Nous sommes repartis chargés en sucre et en souvenirs, c’était un très bon moment !

Merci à Hélène de l’agence Netonly pour l’invitation et à Chez Bogato pour le régal des yeux et des papilles !

Ce livre, c’est du kif en barre !

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Dîner de Kifs – Florence Servan-Schreiber
224 pages – 16,90 €

«Le bonheur, c’est aussi dans l’assiette». Voici une citation de Florence Servan Schreiber que je cautionne à 100% ! Dans son dernier livre, Dîner de Kifs, paru dernièrement aux Éditions Marabout, la journaliste-auteure très connue depuis ses best sellers 3 kifs par jour et Power Patate nous présente une cuisine surprenante. Avec 80 recettes positives, composées d’aliments choisis et d’ingrédients santé, nous retrouvons dans nos assiettes des mélanges inspirants offrant un réel bonheur. Fervente adepte de la relation étroite entre le corps et l’esprit, Florence met en avant dans cet ouvrage des recettes simples et abordables, composées d’ingrédients qui font du bien, qui réparent et qui régalent.

Les premières pages du livre nous racontent Florence et son alimentation, comment elle a évolué avec le temps et comment elle l’a façonnée pour la rendre bénéfique à son corps et à son esprit. Je les ai dévorées ! Pas de jugement, des conseils, des avis, une expérience qui peut guider tous ceux qui, comme moi depuis quelques temps, se demandent comment mieux manger.

Florence enchaine avec ses indispensables. Tous les ingrédients qu’elle garde dans ses placards, les épices qu’elle affectionne, les ingrédients venus d’Asie qu’elle adore, les huiles et vinaigres, les fruits, légumes secs et graines et tous les ingrédients frais conservés au réfrigérateur. Un petit plus coquin en fin de chapitre avec les aliments de la libido (ça peut toujours servir). Avant de se lancer dans la confection des recettes, Florence dresse une liste des aliments du désastre. Le titre du chapitres est assez évocateur. Nous trouvons ici tous les aliments à éviter, nocifs, dangereux pour notre santé et celle de nos enfants.

Place aux recettes ! Quatre grands chapitres dans lesquels sont rangées les 80 recettes plus alléchantes les unes que les autres :

  • En kit et sur mesure : des petits plats qui se combinent les uns aux autres, selon l’envie ou l’inspiration de chacun.
  • Pour un régiment : les plats familiaux par excellence, parce qu’une belle tablée c’est la vie.
  • Condiments sacrés : les indispensables pour customiser une assiette. Mélanges fait maison à conserver et à utiliser sans modération !
  • Boosts de longévité : des mélanges à bénéfice pur pour l’organisme.

À chaque recette est attribué un critère :

  • Recette à bénéfice
  • Ingrédients santé
  • Mélanges inspirants
  • Saveurs généreuses

Et un livre dont la première recette est un bibimbap ne pouvait que me convenir, un peu comme s’il avait été écrit pour moi ! J’adore la cuisine coréenne et le bibimbap c’est un peu la référence de cette cuisine typiquement bonne pour le corps et l’esprit. Un mélange subtil de plusieurs saveurs qui se combinent pour créer un plat traditionnel qu’il fait bon déguster seul ou à plusieurs. Son chouchou, mon chouchou, marrant non ?

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Des variantes sont proposées pour de nombreuses recettes, les textes sont clairs et aérés, les ingrédients méconnus sont expliqués dans un lexique, les photos sont superbes. Il ne me restait plus qu’à tester une recette avant de vous en parler sur le blog. Ce soir, nous avons donc essayé le Tabouchou. Un taboulé à base de chou fleur, qui remplace la semoule. Je ne vous montrerai pas de photos de la fin du repas, car ils en ont mis partout. Partout oui, mais surtout dans leurs bouches ! Ils se sont régalés, nous nous sommes régalés et je me suis bien amusée à le préparer. C’était la première fois que je passais un chou fleur au mixer et c’est follement amusement (le bon pour l’esprit commence là je pense). Voici la recette :

Tabouchou : taboulé de chou fleur

kifs1Ingrédients pour 6 personnes

1 beau chou fleur, 1 concombre, 4 tomates, 1 bouquet de persil plat (j’ai mis de la coriandre car j’adore le goût et j’en avais d’avance). Et pour la vinaigrette : 3 cuillères à soupe d’huile d’olive, 1,5 cuillère à soupe de vinaigre de Xéres et 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique, sel et poivre.

Préparation

Laver et détailler le chou fleur en bouquets. Le pulvériser au mixeur (Kiffff)

Couper le concombre en petits cubes. Le faire dégorger en le saupoudrant de gros sel dans une passoire.

Laver, épépiner les tomates et les couper en petits dés.

Hacher le persil ou la coriandre.

Bien rincer le concombre et mélanger tous les légumes.

Préparer la vinaigrette, la verser sur les légumes, bien mélanger et servir immédiatement. (Re kifffff)

Bon appétit !

Livre offert, merci à Audrey, Clémentine et les Éditions Marabout. 

La gémellité aigrie

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Je ne vous ai pas encore raconté nos vacances d’été aux Canaries et il est d’ailleurs peut être un peu trop tard pour vous parler de nos quinze jours au soleil, entre piscine et mer. Quinze jours passés à surveiller les enfants qui courraient partout, surtout autours des piscines. Quinze jours passés à manger et boire à toute heure, quinze jours vraiment agréables. Pour le repos on repassera mais nous avons passé d’excellentes vacances. (Et voila comment on s’évite la rédaction d’un billet).

Pendant ces vacances, il s’est passé quelque chose. Ou plutôt, il ne s’est pas passé une chose et j’y pense encore. Cela concerne les jumeaux et également notre quotidien depuis que nous faisons partie du club des parents de multiples.

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Que ce soit pendant la grossesse ou depuis que les petits sont là, la gémellité a toujours éveillé la curiosité et l’envie de discuter chez les gens que nous croisons. Et quand il s’agit de jumeaux, de parents de jumeaux, de grands parents de jumeaux, de frères ou soeurs de jumeaux, l’intérêt pousse irrémédiablement à la discussion. Nous aimons bien discuter avec des parents de jumeaux ou des jumeaux adultes, on compare, on se comprend, on apprend plein de choses les uns des autres. Il y a une sorte de lien ténu qui nous unit, un échange de regards quand deux poussettes doubles partagent un trottoir, un signe de la tête et un sourire qui disent « Mauvaise nuit ? C’est dur mais ça passe ! »

Pendant ces vacances en club, nous avons croisé une famille avec une poussette double, dans laquelle étaient installés deux tout petits bébés. Des jumeaux. Ils étaient accompagnés d’un grand frère, de parents et de grands-parents, un voyage familial au soleil à quelques heures de leur Angleterre natale. Nous logions dans le même hôtel, nous baignions dans la même piscine, mangions dans le même restaurant. Pendant plus d’une semaine nous avons passé nos journées «ensemble» et à aucun moment nous n’avons parlé de notre point commun, les jumeaux. J’ai bien tenté quelques regards appuyés, des sourires et des «Hello» mais rien n’y a fait, les parents étaient totalement fermés à la discussion. La personne de leur famille avec qui j’ai le plus parlé, c’est leur grand garçon de quatre ans. Et je ne comprends pas. Je ne comprends pas car jusqu’à présent, nos jumeaux ouvraient toutes les portes de la discussion. Je ne comprends pas parce que j’adore parler avec d’autres parents de multiples plus âgés, pour savoir ce qui nous attend quand ils auront 3 ans et plus. Et j’aime aussi discuter avec des parents qui viennent d’avoir des jumeaux, ça me fait plaisir de repenser aux premiers mois des miens.

Et eux, ils n’ont même pas remarqué que nous étions là. Sur le coup ça m’a un peu agacée, un peu beaucoup vous dirait mon cher mari. J’ai rongé mon frein et fini par ignorer la mère, qui de toute évidence n’avait aucun conseil à recevoir. Elle profitait de ses vacances, la plupart du temps allongée sur un transat avec un magazine, parfaitement remise de sa grossesse gémellaire et arborant fièrement un deux pièces taille 38, les grands parents s’occupant très souvent des bébés. Tant mieux pour elle. Un peu jalouse peut être, de tout ce temps «libre» dont elle bénéficiait et encore plus de sa taille de guêpe, j’ai fini par me dire qu’elle ne méritait pas que je m’agace pour elle. De toute façon, je n’avais pas le temps de bien m’énerver, Isaq courrait encore vers la grande piscine pendant que sa soeur vidait les verres qu’elle trouvait sur son chemin.

Mais ce non évènement m’a marquée. La preuve, je viens d’en faire un billet à rallonge. Cette maman avait certainement ses raisons pour ne pas discuter. Je ne suis pas particulièrement bavarde et pourtant je pourrais parler des heures entières de mes enfants. Elle n’avait sans doute pas autant que moi, la gémellité heureuse.

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