Notre petit bonhomme a fait sa rentrée en maternelle en septembre. L’école au début ça allait, il avait envie d’y aller. Puis il y a eu le passage « J’aime pas l’école », qui a duré un bon mois et qui revient quelques fois, annonçant bien souvent un petit rhume ou un état de fatigue. Les soirs, au début, quand on lui demandait « Alors qu’est ce que tu as fait aujourd’hui ? » sa réponse ne variait pas : « Plein de choses !! »
Et là, depuis quelques jours, il commence à nous raconter ce qu’il fait pendant la journée, pas forcément le soir mais à d’autres moments de la journée, bien souvent complètement hors contexte. C’est génial de l’écouter raconter ses journées, ses activités, ce qu’il fait pendant la récré. Les amitiés commencent à se créer aussi, il demande si tel ou tel copain pourra venir jouer à la maison un jour.
Et hier soir, au hasard d’une rencontre avec la maitresse, j’ai appris que mon petit gars savait dessiner des bonhommes ! Ne tenant plus, arrivée à la maison je lui demande de me montrer comment il dessine un bonhomme. Il a dessiné Maman, puis Papa et enfin lui. J’ai trouvé ça tellement beau, avec toute l’objectivité d’une maman…
Sans vouloir faire de la psychologie à chaque étape du développement des enfants, je trouve ça très instructif de connaître les différents stades d’apprentissage. Voila quelques infos que j’ai trouvé sur le net au sujet du « bonhomme têtard ».
Vu sur Doctissimo :
Le bonhomme têtard
« Quelle est la première apparition de la figure humaine, traduction de l’image de soi par l’enfant, qu’il soit Américain, Ethiopien, Chinois, Kabyle ou Européen ? C’est le fameux « bonhomme têtard » selon le terme créé par James Sully ; il apparaît vers 3 ans : forme grossièrement arrondie à laquelle s’accrochent un nombre de traits variable, trois, quatre ou plus. Selon Rouma « le bonhomme est représenté par un rond qui donne l’idée de la forme générale auquel viennent se fixer une ou deux lignes, les jambes qui complètent la notion générale de la figure humaine ».
Tout de suite après, l’enfant place dans le cercle les yeux, la bouche, organes essentiels de connaissance et de plaisir. Puis il discipline les éléments qui partent de ce cercle tête-tronc, primitivement unique en deux traits verticaux formant les jambes : ainsi dit Ricci, le bonhomme voit, mange et se déplace et selon Rouma, le cercle est une tête car le corps n’intéresse pas l’enfant. Notons encore que la tête est de face.
Vu sur Magic Maman :
Les gribouillis de votre enfant se précisent, il contrôle de plus en plus ses réalisations et le fameux « bonhomme » apparaît.
– A ce stade, votre enfant n’a toujours pas la volonté de représenter la réalité ou le monde qui l’entoure, mais c’est l’âge du premier dessin intentionnel : il sait qu’il dessine, même s’il ne sait pas encore ce qu’il dessine. – Il fait preuve de plus de précision qu’avant, ainsi il peut effectuer des lignes brisées, reprendre un dessin où il le souhaite et multiplier ainsi les détails et les objets qui vont agrémenter son dessin original. – A partir de formes simples apparaissent des formes nouvelles et complexes, des croisements répétés et originaux. Le bonhomme « têtard » Sur ses feuilles blanches va bientôt apparaître le « bonhomme » (que les spécialistes appellent « bonhomme têtard »). L’enfant dessine un rond représentant à la fois la tête et le tronc vus de face, et auxquels sont attachés deux bâtons, les jambes et souvent deux autres pour les bras. Les détails apportés à ce bonhomme vont se multiplier au fur et à mesure du développement mental de votre enfant. Sachez surtout que, quand votre enfant dessine ce « bonhomme têtard », c’est lui-même qu’il dessine.
Vu sur Enfant.com :
Dessin : place au bonhomme têtard
Un trait, deux traits… plus ou moins appuyés, et voilà qu’apparaît un drôle de personnage. Votre enfant vient de dessiner son premier bonhomme. Ok, il est bizarre : c’est le « bonhomme têtard » !
Quand apparaît le premier bonhomme… têtard ?
Après les périodes de gribouillis et de griffonnage, jusqu’à l’âge de 2-3 ans, votre enfant commence à tracer des spirales, prémices du bonhomme têtard.
Ce premier vrai bonhomme est, en effet, figuré par un rond qui représente à la fois la tête et le tronc vus de face, auxquels sont attachés quatre bâtons (deux jambes et deux bras) et des cheveux, la plupart du temps dressés sur le sommet de la tête.
Le bonhomme têtard est commun à tous les enfants du monde.
C’est qui ce bonhomme têtard ?
Votre enfant… qui se dessine tel qu’il se perçoit. Plus il grandit, plus le personnage s’agrémente de détails (des yeux, une bouche… sous forme de points ou de petits ronds).
Il évolue au fur et à mesure que votre tout-petit prend conscience de son schéma corporel. Il est remplacé ensuite par le « bonhomme patate », plus rond et de mieux en mieux formé.
Que raconte-t-il ?
Le dessin est une écriture inconsciente. En fonction de l’épaisseur du trait, de sa place dans la feuille, de la taille des personnages représentés et de la couleur choisie, il revêt telle ou telle signification affective.
Ce n’est pas une raison pour tenter d’analyser les « chefs-d’œuvre » de votre tout-petit, un vrai travail de professionnel ! Non, laissez-le s’amuser simplement et naturellement avec une feuille et des crayons de couleurs. Parce que le dessin reste un excellent moyen de développer sa sensibilité. Et un merveilleux passe-temps !
[…] une réelle différence, c’est pour les dessins. L’an dernier, j’avais écrit cet article sur les premiers bonhommes qu’il dessinait. Maintenant, ses bonhommes sont plus détaillés. […]