Ah qu’il est agréable de pouvoir prendre son mercredi, de profiter d’une matinée au calme, de préparer le repas (toujours dans le calme), d’aller chercher les enfants à l’école, ravis de voir Papa et Maman ensemble à la porte et de passer ensuite une belle après-midi en famille. Nous avons bien profité des mercredis de septembre et le beau temps nous a permis de sortir à chaque fois, pour la joie de tous.
Il y a quelques jours, nous sommes allés cueillir des pommes à la Cueillette de Gally. La semaine suivante nous sommes retournés
à Gally mais de l’autre côté de la cueillette, côté ferme. La terre de Gally a nourri des générations de Parisiens et de Versaillais au cours des siècles. Cultivant depuis 1917 les terres de Gally, la famille Laureau n’a cessé d’imaginer et de développer des services destinés aux citadins : élevage de poules pondeuses, production de plantes dans des serres horticoles, paysagiste d’entreprise, jardinerie, développement des cueillettes en libre service, livraison de fruits au bureau. En partageant leur savoir-faire et leur expérience, ils perpétuent la tradition historique de la ferme et la font découvrir aux petits enfants de la ville dans une démarche éducative très enrichissante.
Les fermes de Gally, ce sont des productions et des produits au goût authentique :
- L’huile de colza : semé à l’automne puis récolté l’été suivant, une partie du colza est transformé en huile. Sans additifs, cette huile est riche en oméga 3 et acides gras essentiels.
- Le jus de pomme : plus de 20 variétés de pommes sont cultivées au sein des vergers de Gally. Une partie est réservée à la cueillette, le reste étant ramassé et pressé pour en faire un excellent jus de fruit doux et léger en sucre.
- Les soupes fraiches : retrouver à chaque saison toute la saveur des légumes dans de délicieuses préparations élaborées par un grand chef cuisinier.
- Le miel : les ruches de Gally sont installées au niveau de la cueillette. Les abeilles, indispensables à la pollinisation du très large éventail de cultures de fruits. Installées au printemps, les ruches sont entretenues toute la saison. Le miel, produit en petite quantité dans des pots numérotés à la main est très prisé des amateurs.
C’est aussi une agriculture de proximité proposée grâce à la cueillette :
- Une agriculture responsable : 60 hectares de champs et de vergers sont tous cultivés selon les principes de l’agriculture raisonnée. Les prédateurs sont éliminés grâce à des insectes auxiliaires. Le fumier et le compost remplace en grande partie les engrais de synthèse. La rotation des cultures, la plantation et la préservation des haies favorise la biodiversité.
- Au fil des saison : d’avril à octobre, le calendrier des récoltes respecte le rythme naturel de la terre et des plantations. Fleurs, légumes, fruits, herbes aromatiques, il y a toujours quelque chose à ramasser, le plus gros de la récolte se faisant l’été et au début de l’automne.
- Ouverte à tous : tout au long de la promenade dans les champs, des panneaux pédagogiques fournissent de précieux conseils et sensibilisent les plus jeunes aux enjeux de l’agriculture responsable. Venez avec vos paniers, sécateurs ou couteaux, faites votre cueillette et le tout sera pesé à la fin lors du passage en caisse.
De l’autre côté, vous trouverez les fermes ouvertes :
- Les fermes ouvertes accueillent toute l’année les enfants de 3 à 12 ans et leurs familles pour une découverte au plus près des animaux de la ferme. Le temps d’un après-midi, ils observent et touchent les animaux, se promènent dans les champs et peuvent même monter sur d’anciens tracteurs transformés en structure ludique.
- D’où vient le miel ? Comment fabrique t-on le pain, le jus de pomme, le beurre ? Les ateliers offrent 45 minutes de découverte aux enfants. Ils sont amenés à découvrir de façon ludique et pédagogique une activité en lien avec la nature. Ils produisent du beurre en barattant de la crème fraiche, pressent des pommes pour en extraire le jus, fabriquent du pain en respectant toutes les étapes du processus, ils observent les abeilles dans leurs ruches et créent une bougie en cire et fabriquent même du papier recyclé. Pour toutes ces animations, il est conseillé de réserver à l’avance car les places sont limitées. Le programmes est disponible ici.
- Pour les plus petits et les aventuriers, des labyrinthes les emmèneront à la rencontre des P’tites Poules (en partenariat avec Pocket Jeunesse). Les enfants pourront apprendre en s’amusant grâce aux jeux ludiques présents tout au long du parcours.
En parlant des P’tites Poules, nous avons eu la chance de découvrir le dernier ouvrage des célèbres gallinacés. Les P’tites Poules et la cabane maléfique est le quinzième tome de la série. Dans ce livre célébrant également leur quinzième anniversaire, les P’tites Poules ont peur !
Les P’tites Poules, d’ordinaire si courageuses ont la patoche. Des sorcières ont allumé un grand feu dans la clairière toute proche. C’est chair de poule au poulailler ! Carmen, Carmélito et leurs amis ont bien raison de craindre le pire : Pitikok, leur papa, est enlevé sous leurs yeux par une cabane maléfique, qui détale dans la nuit.
Nous avons passé l’été à relire Sauve qui poule ! Nous avons donc été ravis et un peu impressionnés de rencontrer les auteurs de la série pour une intime séance de dédicaces. Adil n’a pas osé dire qu’il était fan de ces petites poules follement drôles, et moi non plus ! Ce numéro est dans la lignée des autres, drôle et très facile à lire. Comme les meilleurs dessins animés, on trouve régulièrement des doubles sens de lecture qui plairont au petits et aux plus grands. Les dessins sont plein de couleurs et les poules aux gros yeux, à la maison on adore !
Les P’tites Poules et la cabane maléfique
Par Christian Jolibois et Christian Heinrich
48 pages
10,90 €
Après une telle sortie, où nous avons pu déguster les productions de la ferme (pain, jus de pommes, miel, etc.), caresser les animaux, grimper sur des tracteurs et fabriquer du pain, les enfants étaient ravis et ne demandent qu’à y retourner. Isaq veut revoir l’âne, Amel réclame les lapins et Adil a envie de faire du jus de pomme. Nous y retournerons c’est sûr !
Merci aux fermes de Gally pour cette invitation, à Guillaume pour sa belle visite guidée de la ferme et sa pédagogie pleine d’humour lors de l’atelier pain et à Adeline pour l’organisation de cette après-midi qui a énormément plu aux enfants.





Ce mercredi, nous étions invités à un déjeûner au KFC pour fêter le lancement du film Snoopy et les Peanuts, qui sort en salles le 23 décembre prochain. Ce fut l’occasion pour nous de déguster les produits du spécialiste du poulet frit, que nous connaissions et apprécions déjà beaucoup. Animé par l’équipe de com de la chaîne de restauration rapide, lors de ce déjeuner nous avons eu l’occasion de discuter de plein de choses et c’était très intéressant. Nous avons découvert l’histoire du Colonel Sanders et de la fameuse recette de poulet qu’il a commencé à préparer dans sa station service du Kentucky. Une véritable success story à l’américaine. Sa recette est inchangée depuis 73 ans et le poulet est toujours préparé avec les gestes méticuleux qui étaient les siens à l’époque. Nous avons mangé les traditionnels tenders de poulet, toujours aussi bons. Et le dessert glacé du moment, le Kream Ball saveur Rocher est juste à tomber par terre !
Et Snoopy dans tout ça me direz-vous ? J’y viens… Pour la première fois, KFC va travailler sous licence pour les cadeaux accompagnants les menus enfant, les Tasty Box. Et pour cette grande première, ce sont les visuels du dernier film d’animation Snoopy qui sont utilisés et ils sont absolument charmants. Adil s’est aussi souvenu que KFC était partenaire de l’équipe de France de football (la pub, c’est plus facile à apprendre que les devoirs comme on dit) et il a longuement parlé de ça avec nos hôtesses, qui étaient je crois particulièrement charmées et étonnées par mon petit garçon qui savait très bien de quoi il parlait. KFC es
t donc partenaire de la FFF (Fédération Française de Football) et organise, à chaque mi-temps des matchs de l’équipe de France un concours de tirs dans un énorme bucket (la boite de morceaux de poulets emblématique de la marque). «En plein dans le bucket», c’est ce challenge qui permet de gagner un voyage aux États-Unis. Après avoir répondu à un questionnaire sur
Cette journée fut aussi l’occasion de nous rendre à une petite exposition à laquelle je voulais emmener Adil depuis quelques semaines. The Quest for the Absolute, quand les super-héros se mettent à nu face à une nature sauvage, imposante et puissante. Réalisés par Benoît Lapray, ces tirages photos montrent Superman, Spiderman, Wolverine et tant d’autres du côté sombre du héros, dans la solitude la plus absolue.
Déposés dans des paysages grandioses et impressionnants, ils en deviennent tout petits, presque fragiles, mais toujours aussi beaux. L’expo présente une quinzaine de photomontages dans la Galerie Lacroix, en plein cœur de Belleville. Les photos sont splendides, disponibles à la vente mais un peu hors budget pour nous. Vous y découvrirez aussi de beaux ouvrages sur tous les héros de Marvel et même un Superman qu’on aimerait avoir sous la main plus souvent pour nous protéger… Vous avez jusqu’au 20 décembre pour aller y faire un tour. Adil a bien aimé mais il a trouvé ça trop court ! Les super-héros c’est un peu comme le chocolat, y en a jamais assez !
Se poser dans ce quartier, y prendre un expresso et faire deux parties de baby-foot, voila qui concluait parfaitement cette escapade parisienne. Quand nous avons demandé une place en crèche pour les mercredis, notre envie était de passer du temps avec Adil ces après-midi. L’emmener au sport, faire de la pâtisserie puis goûter à la maison, aller au cinéma… Nous avons déjà bien profité de ces moments, à deux ou à trois avec lui et c’est toujours un vrai plaisir de le voir s’épanouir et avoir ses parents pour lui tout seul, une petite bulle dans ces semaines chargées. Hier, nous avons passé une après-midi entière à Paris, tous les trois et c’était vraiment très
agréable. «Oser» retourner à Paris, prendre le métro, se rendre dans des lieux très fréquentés, ça ne m’a pas pris beaucoup de temps, de le faire seule mais un peu plus pour y emmener Fiston à nouveau. C’est facile de se dire qu’on n’a pas peur, que d’avoir peur ce serait de les faire gagner, je trouve qu’en tant que parents on a une responsabilité supplémentaire vis à vis de nos enfants dans ces cas là, la responsabilité de décider pour eux si la peur doit ou pas nous bloquer, nous restreindre. Alors dans ces moments où je doute un peu, je me dis que de trop réfléchir ou de trop y penser ne sert à rien à d’autre que de se faire des nœuds dans le dos et je fais comme si tout allait bien….