Il y a trois ans, je vous racontais dans ce billet les différentes sortes de dimanches que nous passions à la maison. Aujourd’hui c’était un weekend numéro 3. D’ailleurs ça me fait penser à une chose : depuis qu’Amel et Isaq sont nés, il n’y a plus de weekend numéro 4, personne n’est assez fou (ou inconscient) pour nous proposer de les garder tous les trois pendant un weekend entier. Ce weekend je travaillais donc. Et mon cher et tendre gérait les enfants à la maison. Samedi de 12h à 20h30 et dimanche de 9h à 17h30. Notre samedi avait débuté sur les chapeaux de roue avec une MEGA GIGA bêtise de la #TeamTwins en délire. Ils se sont dit que faire un peu de motricité fine dans la cuisine à 7 heures du matin était une bonne idée. Pour leurs petits doigts agiles, rien de tel que semoule fine, gros sel et huile. Étaler le tout gaiement sur le carrelage de la cuisine, marcher ensuite dans la mixture obtenue et rire comme des baleines. Voici comment commençait ce weekend numéro 3, pour la plus grande joie de Papa et Maman.
Je vous vois sourire en vous disant que je devais être un peu contente d’aller travailler. Je ne vais pas dire le contraire, c’est vrai. Mais je préfère quand même les weekend numéro 1, parce que c’est top de passer deux jours en famille. Je suis allée au travail et la maison a bien bougé samedi après-midi. J’ai proposé de passer prendre des plateaux chez le japonais en rentrant, j’ai acheté des bonnes glaces et nous avons ensuite passé une agréable soirée. Fin de la première journée, ouf.
Passons au dimanche. Départ dans la matinée, je suis partie sans préparer à manger c’est donc mon chéri, légèrement émoussé par son samedi qui s’est attelé à cette tâche. Les courses étaient faites, les idées de menu et la recette notée, y avait plus qu’a ! Au programme, une quiche au thon et aux légumes, à préparer et mettre à cuire. En fin de matinée je reçois ce sms qui me fait sourire. S’en suit une discussion sur la possibilité de mélanger la crème aux oeufs, la quiche était déjà dans le four donc le suspense était total. J’avoue que je ne donnais pas cher du résultat depuis mon bureau. La crème sans les oeufs allait-elle cuire et devenir comme d’habitude ? Et le résultat a déjoué tous les suffrages, regardez plutôt cette quiche ! Les enfants se sont régalés, ils ont tous mis la main à la pâte et le repas s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur.
Si les enfants ne faisaient pas la sieste, j’avais proposé comme activité de préparer une pâte à crêpes que je ferais cuire en rentrant. Vous devinez la suite ? Point de sieste, point de repos pour les braves, des crêpes il y aurait au dessert du dimanche soir. Petit aperçu des messages échangés à ce moment là. Gros fou rire à mon bureau, mon chéri en cuisine, il vaut le détour ! Tout est rentré dans l’ordre, les deux sachets de sucre vanillé ont bien été ajoutés à la préparation et la pâte attendait sagement de se faire sauter à mon retour.
Je suis rentrée et j’ai retrouvé ma famille en forme. Mon mari moins éprouvé saoulé fatigué que la veille. On a fait les crêpes, on a donné les bains, on a mangé devant la télé. Et comme hier, les petits enfants fatigués n’ont pas mis longtemps à s’endormir.
Et chez vous, dites-moi tout, vos enfants font ils aussi la grève de la sieste les weekends ?