Dans chaque petite chose il y a un ange

le blog de Nins

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Vacances j’oublie tout…

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Ces vacances, nous les attendions depuis un petit bout de temps… Depuis le retour à l’école de début janvier à vrai dire. Et tout le monde était bien fatigué en cette fin février, adultes et enfant… C’est notre première année scolaire, donc la première année où nous prenons les vacances comme les enfants… Même si manquer l’école n’est pas très grave à cet âge là, nous préférons respecter les dates officielles. Nous avons quand même fait manquer l’école à Adil vendredi après midi. Il était ravi, il adore quand on vient le chercher avant la cantine, c’est très rare et c’est vraiment un plaisir pour lui de partir avant les autres…

Direction la belle campagne française, pour une semaine de repos dans la maison de mes ancêtres, du côté de ma Maman… Direction : le Limousin ! Nous retrouvions Papi qui y était arrivé un jour avant. Ces vacances étaient un peu comme un retour en arrière, un voyage dans le temps où je me suis revue, enfant, puis ado, partir pour les vacances de février avec mes parents et ma sœur dans la maison au milieu de prés… C’était il y a déjà 20 ans au moins et je me suis souvenu de plein de choses. Les rituels liés à la période de l’année : mettre du feu dans la cuisinière pour réchauffer la maison, voir la rosée givrée autour de la maison le matin au réveil, ressortir les jouets et jeux qu’on avait remisés apportés à la campagne, ramasser les pissenlits dans la terre encore gelée, passer des soirées « jeux de sociétés » en buvant la tisane maison faite avec les tilleul de l’allée… Tous ces moments que je partageais avec ma Maman et ma sœur, je les ai partagés avec mon mari et mon fils et ça m’a fait quelque chose. J’espère que mon fiston gardera de bons souvenirs de ces vacances dans la campagne limousine. Nous y sommes allés déjà plusieurs fois depuis sa naissance, l’été dernier nous y avons même passé 3 semaines très agréables. Mais ce sont ces 7 derniers jours qui m’ont le plus replongé en enfance… Nostalgie quand tu nous tiens…

vacances06La campagne au petit matin…

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Un de mes jeux d’enfance préférés : Pièges ! Adil a adoré y jouer, surtout quand Papa faisait tomber les boules de Maman..

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Soirée «Match de basket» à Limoges…

 

vacances03  On profite d’un rayon de soleil et on joue au foot, naturellement…

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Salade de pissenlits et pâté de pommes de terre

 

T’as pris les doudous ?

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Cette petite phrase précède souvent le fameux «C’est toi qui a les clés de la voiture ?». Quand nous partons de la maison pour une promenade, une virée shopping, un déjeuner chez des amis, un weekend en famille ou des vacances , il y une chose qu’il ne faut surtout pas oublier (après fiston) ce sont les doudous (et la tétine, 3 ans et demi, toujours la tétine, bien ou pas bien, nous en discuterons un autre jour)…

Je ne me souviens pas avoir eu un doudou étant petite, je n’ai pas non plus le souvenir que ma sœur en avait un. Nous sommes nées en 1978 et 1980, peut être que c’est venu ensuite, cette «mode» du doudou. Quoique, ma meilleure amie qui a grandit aux Pays Bas, est arrivée de là bas à 12 ans et elle avait emmené avec elle son doudou, une peluche panthère prénommée Boris. Je ne me souviens pas non plus avoir vu des doudous cohabiter avec mes cousins qui sont nés quand j’avais déjà une dizaine d’années, ou alors j’ai complètement oublié…

Ce qui est sûr, c’est que les bébés de maintenant ont (presque) tous un doudou. Je me souviens, pour mon petit ange, le doudou que nous lui avions attribué avec été offert par une amie… Pour notre bébé espoir Adil, je me revois encore au magasin avec mon chéri, à quelques jours de l’accouchement, choisir ce petit être tout doux qui allait devenir son compagnon d’enfance. Enfin nous l’espérions, car c’est l’enfant qui choisit son doudou.

Notre fiston a lui choisi 2 doudous, dans la ribambelle de petits amis que nous avions mis dans son couffin, il a décidé qu’un doudou dans chaque main, ce serait bien ! Nous avons réussi à trouver le double de l’un des deux. Ouf. Cela nous a permis de laisser ce deuxième à la crèche pendant 3 ans et maintenant, il dort sagement dans le dortoir de l’école. C’est sa dernière année de doudou en communauté, l’an prochain, pas de sieste à l’école…

Il y a donc Doudou Souris et Doudou Lapin. Ils sont blancs tous les deux, très malin… Quand ils sont sales, on le voit tout de suite donc ils vont à la machine assez souvent. Le lavage des doudous nous fait régulièrement aller à la laverie pour un séchage rapide, car le sevrage de doudou pour l’après midi est inenvisageable. Doudou Souris a déjà subi (son double aussi) 3 rhinoplasties. Son petit nez rebondi a été frotté, mâchouillé, grattouillé à chaque endormissement. Cela explique sans doute la chirurgie.

Je suis parfois jalouse du pouvoir de ces deux petites choses douces qui remplacent quelques fois un câlin de maman. En cas de chagrin, Adil réclame souvent ses doudous avant les bras de maman. Mais ça c’est seulement pour les petits chagrins… Et je sais aussi que ces doudous, sont des objets transitionnel, utilisés pour «surmonter» la séparation maternelle… Quelques fois, il m’en faudrait un, un doudou… Comme ce soir, pour surmonter la séparation… Fiston dort chez sa tata et son tonton, car ce weekend, c’est un n°4…

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Mayak ? Mais qui est ce ?!

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Notre fils a un ami imaginaire… Cet ami s’appelle Mayak.
Mayak, ça commence à faire un bail qu’il est avec nous, je ne me souviens plus tout à fait du moment où il est apparu, je pense qu’Adil avait environ deux ans et demi.
Mayak, c’est un garçon. C’est un bébé car il est encore à la crèche. Sa maman a les cheveux longs (comme moi) et son papa fait du foot, comme le papa d’Adil.Mayak fait souvent des bêtises, mais c’est normal, il est encore petit.
Mayak fait encore pipi dans sa couche. Et quand il mange, il en renversa partout. Quelques fois, il fait même des bêtises au même endroit qu’Adil, juste après lui… Et là je dois disputer Mayak.

Nous avons décidé de ne pas nous inquiéter par rapport à cette question. Quand j’en parle autour de moi, personne n’a encore connu ça avec ses enfants. J’ai un peu cherché ce qu’il se dit à ce sujet sur internet (ce n’est pas forcément la chose à faire) les réponses que j’y ai trouvé ne m’ont pas beaucoup plu. J’avais lu également dans le magazine «Ça m’intéresse» (dans un numéro sur les secrets de famille) que quelques fois, dans le cas d’une disparition dans une famille, les enfants pouvaient se créer un ami imaginaire. Nous avons connu ça, mais Adil, lui, n’a pas vécu ce moment de notre vie. Nous lui parlons de son grand frère qui est au ciel depuis qu’il est né et même avant qu’il naisse. Il est celui qui est arrivé après et il connait son histoire, tout ça bien sur dans la limite qu’impose son âge. Je ne pense pas que Mayak représente son grand frère.

Il faut que j’y aille, Mayak a encore renversé son petit suisse…

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Allô Maman bobo…

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Hier soir, quand j’ai récupéré mon petit loulou au centre de loisirs, j’ai vu l’animatrice venir vers moi en me disant «On vous a expliqué ce qu’il s’est passé ?». Je n’avais pas encore vu mon petit bonhomme, caché dans le coin dinette de la garderie. Donc j’ai commencé à ressentir un frisson… Euh non ? «Eh bien dans la cour, Adil s’est fait mal, ils étaient en récréation et il s’est cogné la tête.» Adil arrive à ce moment là et en effet, belle bosse et belle égratignure sur le front.

Depuis la rentrée de septembre c’est la troisième fois que je le retrouve avec un bobo assez important pour qu’on m’en parle directement. Je ne parle pas des petits bleus aux genoux ou des mini coupures sur les mains.

blessure011er bobo : Premier jour d’école complet, je récupère mon loulou et la maitresse (que je n’avais rencontré que la veille) me sort un magnifique «Il aime bien embrasser les murs votre fils !»

2ème bobo : Jeudi dernier, je récupère mon petit cœur avec une belle griffure sous l’œil, peau à vif et tout et tout… Personne pour m’expliquer ce qu’il s’était passé mais comme Adil parle bien, il m’a raconté. C’est mademoiselle S. la mordeuse-grifeuse-pousseuse de la classe qui a voulu lui «arracher son œil». Il me dit que ce jour là, mademoiselle S. était vraiment très vilaine, elle a embêté la gentille C. aussi et elle a été punie. Le lendemain, la maitresse me raconte, s’excuse et me dit qu’ils ont un peu de mal à gérer mademoiselle S. par moments. Elle me dit aussi qu’Adil est «trop sage, trop gentil» et elle lui explique qu’il faut se défendre. Lui trouve que pleurer, se faire câliner puis rapporter est une bonne façon de se défendre.blessure02

3ème bobo : Hier. Ils faisaient une course dans la cour, il était presque arrivé et entrainé par son élan, il est tombé tête la première et s’est cogné par terre…. Son commentaire «J’ai presque gagné, j’étais le premier avant de tomber !» Pas plus choqué que ça donc. Ce matin la maitresse avait l’air plus touchée que lui, elle était vraiment désolée.

Je ne critique en rien l’attitude des enseignants ou des animateurs du centre de loisirs. Les enfants, ça bouge, ça court, ça saute partout. Ça se bagarre, ça joue au super héros. Ça fait du bruit aussi, beaucoup de bruit alors je comprends que la surveillance pendant la classe ou la récréation ne soit pas à 100% efficace. Et puis nous avons vu pendant la fête de Noël de l’école à quel point nos petits enfants adorés peuvent se transformer en terreurs, en meute, en groupe de voyous quand ils sont ensemble, heureux de s’amuser. Dix minutes dans cette salle remplie de leurs éclats de rire et de leurs cris ont réussi à faire passer les maitresses, maitres et animateurs pour des héros du quotidien !

Ce que je trouve un peu dommage par contre c’est que ces petits bobos ne soient pas soignés. A chaque fois, on a juste mis un glaçon sur les bosses ou nettoyé sa plaie à l’eau savonneuse. A la maison, dès qu’Adil a commencé à se déplacer, nous avons acheté des granules d’Arnica et une crème contre les bosses. Ce sont des médicaments efficaces et je trouve dommage qu’ils ne soient pas autorisés à l’école. Principe de précaution, aucun médicament ne saura être administré aux enfants dans l’enceinte de l’école, exception faite pour les traitements contre l’asthme. Je les trouve là, les limites… Même si mon loulou, avec ou sans bobos, c’est le plus beau !

Débrief du weekend…

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Chez nous, il y a 4 sortes de weekend :

  • Weekend n° 1 : repos pour tout le monde, personne ne travaille, ce sont nos préférés…
  • Weekend n° 2 : Papa travaille. Il va aussi au foot le dimanche matin… Totale osmose avec fiston, qu’il faut occuper, bizarrement il ne fait pas de sieste !
  • Weekend n° 3 : Maman travaille. Papa va aussi au foot le dimanche matin, donc fiston vient un peu au travail de maman en attendant… Mes hommes passent de bons moments, mais toujours pas de siestes !
  • Weekend n° 4 : Papa et Maman travaillent. Adil va chez Papi ou chez Tata. Il s’éclate, il nous manque !

Le weekend passé, c’était un n°2… Pas de sieste, non aucune sieste, ni samedi ni dimanche. Ce qu’il y a de bien avec les enfants qui ne font pas la sieste, c’est que le soir, on est rapidement tranquille… Mais avant ça, il faut occuper le petit bonhomme, qui regorge d’énergie. Il a une faculté particulière : il s’assoit 2 minutes avec ses doudous sur le canapé, on croit qu’il va s’y endormir, mais non, il se requinque en ce laps de temps et après, c’est la fête à nouveau… Si seulement on pouvait en faire autant !

Samedi c’était la chandeleur, nous avons donc fait et mangé des crêpes. Comme une andouille, j’ai oublié de prendre une pièce dans ma main en faisant sauter les crêpes, dommage, la fortune attendra l’an prochain !weekend03 Nous sommes restés à la maison car le temps était, comment dire… Complètement fou ! Soleil, gros nuages, grêle, soleil, grêle, nuages noirs, pluie, nuit… Pas de soucis pour Adil, on peut jouer au foot dans la maison… Bah oui, Maman, avec la balle en mousse, ça ne dérange pas les voisins…weekend1On enfile donc un des (trop nombreux) maillots, et on tape dans la balle… On weekend04râle un peu aussi, parce «personne y veut jouer avec moi, j’ai pas de copain, je suis tout seul, pourquoi y a personne qui joue avec moi, bla bla bla»… On interrompt la partie 3 minutes pour voir et toucher «les glaçons qui tombent du ciel» !

On zappe le bain, car la fatigue commence à se faire sentir. On se dépêche de préparer le dîner, on mange devant la télé, oui c’est le weekend on se lâche ! Puis au dodo… Maman peut, après avoir rangé un peu la maison, se remettre au tricot…

Dimanche matin, on se lève de bonne heure… Il fait froid mais on décide quand même d’aller à la piscine… Tous les moyens sont bons pour tenter de fatiguer le petit bonhomme (espoir de sieste, toujours en moi)… On plonge, on nage, on s’amuse comme des petits fous. Et puis depuis la piscine, on peut voir le match de foot de papa ! Par contre, lui ne nous voit pas, et ça « c’est pas normal que papa ne nous fasse pas coucou». On s’habille et on rejoint le stade, et là il fait froid, très froid. On essaye de se réchauffer, en tapant dans le ballon. Adil retrouve une grande fille de l’école, elle lui fait un câlin, ils ont l’air de bien se connaître… Maman mène son enquête, elle est dans la classe d’à côté, et elle pose sur lui un regard protecteur, comme beaucoup de filles de l’école j’ai l’impression.

On rentre vite, transis de froid. Il faut préparer le déjeuner. C’est l’heure des makis !! On se régale ! Et notre petit excité du weekend en profite pour faire un méga caprice, chose très rare chez lui. Il veut que papa enfile un maillot pour jouer au foot avec lui. «Non, c’est l’heure de manger ! Mais moi je veux jouer au foot !» Grosse crise de larmes, énormes sanglots, on essaye de se calmer avec les doudous et la tétine, la fatigue est telle qu’elle l’empêche de s’endormir. Je pense que lui même a été surpris de sa colère, il est revenu à table, tout penaud, un gros câlin et ça va mieux

.weekend05  weekend02

Ensuite tout s’est enchainé… J’ai fait la sieste, lui non… Je ne sais pas ce qu’il a fait pendant que je me suis endormie… Je pense qu’il a regardé la télé, il a peut être un peu tapé dans son ballon… Quand je me suis enfin réveillée, nous avons fait un petit goûter… Puis nous sommes allés au square, il faisait moins froid que le matin… Nous n’avons rencontré aucun copain, donc Maman a joué dans le sable… weekend06

Retour à la maison, bain, dîner, histoire, câlin et dodo…

Weekend bien rempli, Papa nous a manqué mais on s’est amusé !

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