Demain, c’est mon grand retour au travail. Après 17 mois de cessation d’activité professionnelle. 17 mois pendant lesquels j’ai bichonné mes petits bébés. Quand ils étaient dans mon ventre comme depuis le jour où ils en sont sortis. Ils ont 11 mois. Je mesure tout à fait la chance que j’ai d’avoir passé autant de temps avec eux. Je reste persuadée que si j’ai réussi leur allaitement c’est grâce à la grande liberté que j’avais en ne travaillant pas. Je sais aussi que si ça ne me semble pas si terrible que ça au final d’élever des jumeaux, c’est parce que les heures difficiles et fatigantes du début ont été très vite remplacées pour une belle routine qui s’est installée entre nous.
Nous n’avons pas trop eu le choix. Avec un appartement à finir de payer, des envies de vacances au soleil et des enfants à gâter, impossible de ne pas reprendre le travail. C’est le choix que j’ai fait, que nous avons fait. Pourtant, à 8 heures de reprendre le chemin du travail, je vous avoue que la vie de mère au foyer me branche beaucoup finalement.
Je ne sais pas si c’est dû au fait que j’ai eu 2 bébés d’un coup, ça ne m’avait pas du tout fait ça pour Adil. Là je voudrais pouvoir rester encore toute la journée avec eux. Leur préparer leur repas, les faire manger, jouer avec eux, leur apprendre plein de choses, passer des moments avec l’un et l’autre, séparément ou ensemble. Profiter de leur sieste pour m’affaler dans le canapé réfléchir à ce que nous allons diner le soir. Aller chercher Adil à l’école et les voir jouer tous les 3. Ne pas courir, tout le temps.
J’ai confiance en la personne qui va s’occuper d’eux. Le mode de garde que nous avons choisi, on ne nous a pas trop laissé le choix à vrai dire, est celui qui convient le mieux pour notre famille. Ils seront gardés à la maison par une auxiliaire parentale. Nous n’avons pas eu de place en crèche et les faire garder par une assistante maternelle reviendrait beaucoup trop cher, dans l’optique qu’une d’entre elles accepte de garder des jumeaux. Ils seront bien avec elle, nous l’appellerons ici «LaNounou». Ils resteront dans l’espace de vie qu’ils connaissent le mieux, pas de pertes de repères. Ils iront 2 fois par semaine au relais des assistantes maternelles où ils rencontreront d’autres enfants (il y a plein d’autres jumeaux !) et d’autres nounous. Ils mangeront les repas que leur préparera LaNounou tous les jours. Ils dormiront dans leurs lits. Et le soir quand je rentrerai ils seront à la maison. Pas besoin de courir partout pour aller les chercher à la crèche, s’habiller, rentrer… C’est un réel confort pour nous tous.
Une fois dépassée l’idée que la séparation va être (pour moi principalement) douloureuse c’est la gestion de toute ma petite famille après une journée de travail qui me fait peur. De l’énergie, il vaut mieux en avoir pour gérer mes 3 enfants les soirs de semaine. Le 18h/21h n’est pas une tranche horaire facile pour le parent qui s’occupe seul de sa famille. Même après une journée à la maison. Alors après une journée de travail, je n’ose pas me l’imaginer… On verra demain soir !
Marie - Maman de Crapaud says
C’est une nouvelle organisation à trouver mais je suis sûre que tu t’en sortiras. Les premiers temps seront sûrement un peu brouillons, mais c’est pas très grave.
Bonne journée de reprise encore 🙂